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 Monarchie de Juillet 1830-1848
Après le soulèvement des Parisiens pendant les Trois Glorieuses en juillet 1830, Charles X abdique et part en exil.
Le pouvoir est confié à son cousin, ce dernier prend le nom de Louis-Philippe 1er.
Le drapeau tricolore est définitivement adopté et remplace le drapeau blanc.
L’ordonnance du 14 février 1830 porte qu’il sera établi au moins une école modèle préparatoire par académie pour former les instituteurs. Par le règlement du 14 décembre 1832, les Ecoles normales, exclusivement départementaux, deviennent également des établisements de l'Etat.
La présidence des Comités d’instruction est enlevée aux curés pour la donner aux maires.
L’exigence pour les candidats instituteurs d’obtenir un certificat de bonne conduite délivré par le curé et un certificat d’instruction religieuse, est abrogée. Les congréganistes doivent désormais subir l'examen du brevet.

La loi du 28 juin 1833 marque une étape importante dans l’histoire des progrès de l’instruction primaire.
Guizot, rassemble l'instruction primaire dans un grand corps intégré à l'Université.
L'instruction primaire devient élémentaire ou supérieure ; elle est ou privée ou publique.
Les communes sont tenue d'entretenir au moins une école primaire élémentaire. Tout département est tenu d'entretenir une école normale primaire.
Il doit être fourni à tout instituteur un local, tant pour lui servir d'habitation, que pour recevoir les élèves et un traitement fixe d'au moins de deux cent francs. En plus du traitement fixe, l'instituteur doit recevoir une rétribution mensuelle dont le taux est réglé par le conseil municipal. Les élèves désignés par les conseils municipaux dont les familles ne peuvent payer aucune rétribution sont admis gratuitement.
Guizot fait un appel au dévouement des instituteurs par une lettre du 4 juillet 1833.
Guizot lance une grande enquête. Elle couvre les aspects administratifs, financiers, matériels et pédagogiques des écoles primaires, et donne des renseignements sur chaque instituteur. Elle permet d'obtenir des renseignements détaillés afin d'avoir une vue exacte de l'état de l'enseignement primaire et d'orienter l'action du gouvernement.
490 personnes sont chargées de cette "inspection extraordinaire".
Par la suite, Guizot crée en 1835 un corps d'inspecteurs primaires.
Il crée le Manuel général de l’instruction primaire pour mettre les instituteurs au courant des nouvelles méthodes et des faits scolaires qui peuvent les éclairer. En même temps, il fait préparer cinq manuels qui doivent servir de base à l’enseignement et à le régler.
En 1837, une ordonnance royale (première charte) organise les salles d'asile. Ce sont des établissements charitables où les enfants des deux sexes peuvent être admis, jusqu'à l'âge de six ans accomplis, pour recevoir les soins de surveillance maternelle et de première éducation que leur âge réclame.
A partir de 1840 le roi confie le pouvoir à François Guizot.
En 1841, le travail des enfants âgés de huit à douze ans est limité à 8 heures par jour et interdit le dimanche et les jours de fêtes..
L'écolier de Charlet