L'école, sous le contrôle de l'église sous l'ancien régime,   s'est construite peu à peu avant de devenir l'école telle que   nous la connaissons aujourd'hui.
  Résistance des mentalités, problèmes financiers, religieux et   politiques, tâtonnements pédagogiques, accompagnent   depuis toujours son développement. Et Condorcet, Guizot,   Duruy, Ferry sont autant de jalons remarquables de cette   évolution. 
  Pour désigner le maître d’école, le vocable « instituteur »   remplaça celui de « régent » à la Révolution française pour   disparaître avec la loi Jospin au profit de « professeur des   écoles ». 
  « Humble magister » souvent ignorant, sans pédagogie,   sous l’autorité du curé et du maire, il est peu considéré à la   Restauration. Avec peu de revenus, il est obligé de   compléter ses émoluments en étant bedeau, chantre,   sonneur de cloche, secrétaire de mairie, ou s’adonner à   quelques travaux d’arpentage.
  Sous la IIIe République, il reçoit un salaire fixe et est sous   l’autorité du Recteur et du Préfet qui le nomme. Respecté,   il est devenu un notable du village.