A la libération de Paris, un gouvernement provisoire est mis en place.
Il abroge la plus grande partie des textes de l'Etat français et rétablit l'essentiel de la législation
en vigueur avant la guerre.
La Sécurité sociale est instituée le 4 octobre 1945.
Le 13 octobre 1946, les français approuvent la Constitution de la IVe République.
Le pouvoir de nommer, muter, sanctionner les instituteurs est transféré des Préfets aux Recteurs. Ainsi disparaît une anomalie de la règlementation universitaire, survivance du régime impérial (loi Fortoul du 14 juin 1854).
La protection de la santé des enfants d'âge scolaire devient obligatoire. Une visite médicale est faite à l'entrée au CP, puis des examens périodiques sont effectués.
Le plan Langevin-Wallon qui aboutit à "l'école unique" pour les structures et "l'école nouvelle" pour la pédagogie, veut une "démocratisation" de l'enseignement. Pour une fois, l'école est conçue en fonction des enfants, de leur âge, de leurs aptitudes et de leur psychologie. "Malgré son intérêt, le plan ne reçut pas même un début d'exécution... Le conservatisme des corps enseignants paralysait toute réforme, instituteurs et professeurs s'enfermant dans une rivalité stérile dont l'école moyenne était l'enjeu. La IVe République devait prouver que l'immobilisme était la seule manière de satisfaire ces corporatismes concurrents." écrit Antoine Prost.
Malgré de la bonne volonté, aucune réforme n'aboutit.