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 Révolution 1789-1799
La Constituante et la Législative

La Révolution commence symboliquement par la prise de la Bastille, le 14 juillet 1789.
Elle met fin à tous les privilèges de la noblesse et de nombreux droits féodaux.
L’Assemblée Constituante vote la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen, met en place les municipalités, crée les départements, unifie le système des poids et mesures.
Elle transfère aux autorités administratives les pouvoirs de l’église sur l’école.
Il est présenté le plan Talleyrand : "Il sera créé et organisé une instruction publique commune à tous les citoyens, gratuite à l'égard des parties de l'enseignement indispensable à tous les hommes."
La Constitution est adoptée en septembre 1791.

Il est confié, le 14 octobre 1791, le soin d’élaborer les réformes scolaires à un Comité d'instruction publique.
Le 20 et 21 avril 1792, Condorcet présente à l'Assemblée législative un rapport et un projet de décret sur l'organisation générale de l'instruction publique, mais celui-ci n'est pas discuté, à cause des évènements.
Rouget de Lisle chante sa Marseillaise.
Le jour de la bataille de Valmy, le 20 septembre 1792, l'Assemblée législative, avant de se séparer, laïcise l'état- civil, institue le mariage républicain et le divorse. Toute personne devient majeur à 21 ans au lieu de 25 ans en vigueur durant tout l'Ancien Régime.
Le lendemain l’Assemblée prend le nom de « Convention ». Elle abolie la monarchie et proclame la République le 22 septembre 1792.(l'an I du calendrier républicain)

Le Directoire

Suite à « la Terreur » qui se termine par l’exécution de Robespierre, un nouveau régime est établi en 1795, le  Directoire  ainsi nommé parce que le pouvoir est assuré par cinq directeurs. On veut oublier la guillotine et se distraire mais la période reste instable.
Le franc devient l'unité monétaire légale.
Les écoles primaires publiques se développent moins vite que les écoles primaires particulières qui sont créées avec le soutien de l'Eglise catholique.
La première guerre scolaire public-privé commence.
La Convention

Le calendrier républicain conçu par Romme et Fabre d'Eglantine est mis en place. Il sera abandonné en 1805.
Louis XVI est décapité, le 21 janvier 1793.
Le 27 juin 1793, une loi fonde la protection de l'enfance : la nation prend désormais en charge les enfants abandonnés appelés  "orphelins".
Le 5 septembre 1793, le régime dictatorial de « la Terreur » est instauré.
Le plan d'éducation commune de Michel LePeletier, est lu par Robespierre.
La convention vote, en brumaire an II, divers décrets présentés par Romme, sur les écoles nationales, qui ne seront pas appliqués.
Bouquier propose un nouveau plan,  le 29 frimaire an II (19 décembre 1793) qui est adopté. Il proclame la liberté d'enseignement. L'instruction est gratuite et obligatoire. Les instituteurs sont salariés de la République en proportion du nombre d'élèves.
La première Ecole Normale française ouvre à Strasbourg, en 1794. Sur l'initiative de Lakanal est créée l'Ecole Normale de Paris. Elles cesseront rapidement leurs activités.
Le 27 brumaire an III (17 novembre 1794) Lakanal fait adopter par la Convention une nouvelle loi. L'instruction reste gratuite mais non obligatoire. Il est décidé d'ouvrir une école publique pour mille habitants mais aussi d'autoriser de fonder des écoles particulières (privées).
Malheureusement, on s'aperçoit vite que l'Etat s'est créé de lourdes charges, que la guerre ne permet pas de supporter longtemps.















Le 3 brumaire an IV (25 octobre 1795), la loi Daunou organise pour un moment les écoles primaires.
Elle confie son organisation aux communes et assure la liberté de créer des établissements privées. Leur programme d'enseignement est restreint. L'instruction n'est plus gratuite, ni obligatoire. Les instituteurs ne sont plus salariés de la République.
Le 4 brumaire an IV (26 octobre 1795), la Convention se sépare.
Le Comité d'Instruction publique est constitué de 24 membres (ils seront 16 à partir d'août 1794). Parmis ceux-ci, à la Législative, on peut citer Condorcet et Carnot, à la Convention : Romme, Lanthenas, Daunou, Lakanal, Sieyès, Grégoire puis Bouquier, Fabre d'Eglantine et Fourcroy.
Le comité prend fin le 4 brumaire an IV.
Projet de décret sur l'organisation des écoles primaires, présenté le 18 décembre 1992 à la Convention Nationale, par F.Lanthenas : (premier projet du Comité d'Instruction publique, qui reproduisait dans ses traits essentiels le plan proposé par Condorcet à la Législative)

Titre I, Article premier : Les écoles primaires formeront le premier degré d'instruction. On y enseignera les connoissances rigoureusement nécessaires à tous les citoyens. Les personnes chargées de l'enseignement dans ces écoles, s'appelleront Instituteurs.
Art.2 : Dans les écoles on apprendra à lire et à écrire. On y enseignera les règles de l'arithmétique et les premières connoissances morales, naturelles et économiques...
Art.3 : L'enseignement des écoles primaires sera partagé en quatre divisions, que les élèves parcourront successivement.
Art. 6 : L'enseignement devant être commun à tous les citoyens sans distinction de culte, tout ce qui concerne les cultes religieux ne sera enseigné que dans les temples...
Titre II, article premier : Il y aura une école primaire dans tous les lieux qui ont depuis quatre cents habitants...
Titre IV, article premier : Les appointements des instituteurs varieront à raison de la population...
Art. 2 :Dans les lieux au-dessous de quinze cents habitants, chaque instituteur recevra 600 livres...
Art.XIII : Les instituteurs des écoles primaires seront logés aux frais des communes, et, autant que faire se pourra, dans le lieu même des écoles.
  
Alphabet constitutionnel, rédigé à la portée des enfans, de l'un et l'autre sexe, pour leur apprendre à lire en peu de temps, et les élever dans les principes de la nouvelle Constitution. Pour Dieu et la Patrie. L'an quatrième de la Liberté, et le premier de l'Egalité.(1792)