La Convention
Le calendrier républicain conçu par Romme et Fabre d'Eglantine est mis en place. Il sera abandonné en 1805.
Louis XVI est décapité, le 21 janvier 1793.
Le 27 juin 1793, une loi fonde la protection de l'enfance : la nation prend désormais en charge les enfants abandonnés appelés "orphelins".
Le 5 septembre 1793, le régime dictatorial de « la Terreur » est instauré.
Le plan d'éducation commune de Michel LePeletier, est lu par Robespierre.
La convention vote, en brumaire an II, divers décrets présentés par Romme, sur les écoles nationales, qui ne seront pas appliqués.
Bouquier propose un nouveau plan, le 29 frimaire an II (19 décembre 1793) qui est adopté. Il proclame la liberté d'enseignement. L'instruction est gratuite et obligatoire. Les instituteurs sont salariés de la République en proportion du nombre d'élèves.
La première Ecole Normale française ouvre à Strasbourg, en 1794. Sur l'initiative de Lakanal est créée l'Ecole Normale de Paris. Elles cesseront rapidement leurs activités.
Le 27 brumaire an III (17 novembre 1794) Lakanal fait adopter par la Convention une nouvelle loi. L'instruction reste gratuite mais non obligatoire. Il est décidé d'ouvrir une école publique pour mille habitants mais aussi d'autoriser de fonder des écoles particulières (privées).
Malheureusement, on s'aperçoit vite que l'Etat s'est créé de lourdes charges, que la guerre ne permet pas de supporter longtemps.
Le 3 brumaire an IV (25 octobre 1795), la loi Daunou organise pour un moment les écoles primaires.
Elle confie son organisation aux communes et assure la liberté de créer des établissements privées. Leur programme d'enseignement est restreint. L'instruction n'est plus gratuite, ni obligatoire. Les instituteurs ne sont plus salariés de la République.
Le 4 brumaire an IV (26 octobre 1795), la Convention se sépare.