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 Second Empire 1852-1870
Suite à un coup d’Etat, Louis Napoléon rétablit l’Empire et prend le nom de Napoléon III.
Fortoul remplace les académies départementales par seize grandes circonscriptions académiques et donne au préfet la nomination des instituteurs.
Après une période autoritaire, le régime se libéralise à partir de 1860. Napoléon III se montre plus ferme à l’égard de l’église qui ne l’appuie plus. L’enseignement d’Etat se développe.
Rouland montre aux pauvres maîtres d’école quelques sollicitudes. Il fait augmenter un peu leurs traitements.
Afin de mieux les connaître, il ouvre un concours en 1861, avec des prix et des mentions honorables. La question posée est celle-ci : Quels sont les besoins de l'instruction primaire dans une commune rurale au triple point de vue de l'école, des élèves et du maître? Le résultat obtenu dépasse toute attente ; plus de six mille concurrents se présentent.
Il fait ouvrir des bibliothèques scolaires et les organise en faisant appel au concours de tous. « Bien qu'elles doivent être placées dans une salle de l'école et sous la responsablité de l'instituteur, les bibliothèques sont à la disposition des familles. Elles présentent un caractère d'utilité générale. Les collections devront contenir d'abord des livres de classe, mais aussi des livres de lecture qui pourront être prêtés aux familles. Ils devront être choisis de telle sorte qu'ils affermissent le sentiment national et les leçons de morale et d'histoire reçues à l'école. »
Les ouvriers obtiennent le droit de grève en 1864.
Pour stimuler les maîtres et les élèves des écoles élémentaires, Victor Duruy institue, d'une part, des concours cantonaux (13 août 1864) et, d'autre part, recommande aux instituteurs de faire obtenir à leurs élèves le certificat d'études primaires (10 avril 1865).
Victor Duruy montre la nécessité de rendre l’enseignement primaire obligatoire et gratuite, mais il doit, pour obtenir le vote de sa loi du 10 avril 1867, sacrifier une partie de ce programme. Cependant pour les communes qui voudraient l'établir elles sont autorisées à affecter à l'entretien de leurs écoles gratuites le produit d'une imposition extraordinaire qui peut s'élever jusqu'à quatre centimes additionnels au principal des quatre contributions directes. En outre la loi impose aux communes de 500 habitants et au-dessus l'obligation d'avoir au moins une école publique de filles, et de faire le traitement d'une maîtresse de travaux à l'aiguille dans toute école mixte tenue par un instituteur. La loi consacre l'existence des cours d'adultes en garantissant une indemnité annuelle aux instituteurs et institutrices qui s'en chargent. Enfin, pour rendre l'école praticable aux plus pauvres, une caisse des écoles, administrée par le maire de la commune, donnerait, au besoin, les vêlements et les fournitures scolaires dont manqueraient les enfants.
Il ajoute aux matières obligatoires les éléments de l'histoire et de la géographie de la France. Peu après, il invite les préfets à organiser l'enseignement agricole et horticole dans les écoles primaires rurales.
Autant que d'améliorer la situation matérielle des membres du personnel primaire, Duruy se montre soucieux de les honorer. Il institue la décoration universitaire, dont il voulait qu'elle leur soit un profit en même temps qu'un honneur, car une allocation annuelle de 100 francs est alors accordée aux instituteurs qui obtiennent les palmes académiques.
Victor Duruy ouvre de nombreuses écoles primaires, notamment de filles, permet aux communes d'établir la gratuité totale, instaure le certificat d'études primaires. Il crée des cours d'adultes (loi du 10 avril 1867)
Jean Macé fonde la "ligue de l'enseignement" en 1866. Il lance un appel au pays. Il demande leur concours pécuniaire et moral à tous ceux qui, par le livre, par l'instruction, veulent répandre les idées de progrès.
Il dit : "La ligue est une fédération de sociétés qui, par l'initiative privée, devance, prépare, amène l'action de l'Etat."
En 1872, il fait signer une pétition en faveur de l'obligation et de la gratuité scolaires qui réunit presque un million trois cent mille signatures qu'il porte à la chambre des députés. C'est un succès !
La ligue développe l'enseignement par l'aspect, en centralisant une collection de vues en verre qui illustrent leçons et causeries, qu'elle prête avec des appareils à projection.
L'instruction en France en 1867 par J.Manier
O.Gréard, directeur de l'enseignement primaire de la Seine, réorganise la pédagogie.
Il établit trois cours à l'école primaire : élémentaire (6-8 ans) intermédiaire ou moyen (8-10 ans) et supérieur (10-12 ans). Les programmes sont concentriques ; les trois cours reviennent sur les mêmes programmes pour les approfondir.

Il dira : "L'objet de l'enseignement primaire n'est pas d'embrasser, sur les diverses matières auxquelles il touche, tout ce qu'il est possible de savoir, mais de bien apprendre, dans chacune d'elles, ce qu'il n'est pas permis d'ignorer".