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 Restauration 1814-1830
Louis XVIII (1814-1824)

C’est la Bérézina. Battu à Leipzig, Napoléon abdique le 6 avril 1814.
Frère de Louis XVI, Louis XVIII est proclamé « roi des Français ». Il remet en vigueur les usages de l’Ancien Régime. Une Charte constitutionnelle est établie lui donnant le pouvoir exécutif.
En 1815, retour de Napoléon1er pendant la période des « Cent-jours ». Après la défaite de Waterloo, l’Empereur abdique de nouveau. Louis XVIII qui avait fui, revient le 8 juillet 1815. La seconde Restauration commence.
Le parti des "ultras" qui sont des monarchistes radicaux, demande la destruction totale de l'Université et veut remettre entièrement l'éducation publique entre les mains de l'église. Cependant, le roi maintient les académies telles que les avait instituées le décret de 1808. Une Commission de l'instruction publique est chargée d'exercer sous l'autorité du ministre de l'intérieur, les pouvoirs précédemment attribués au grand-maître.
L'ordonnance élaborée le 29 février 1816, première charte de l'école primaire, demande aux communes de se doter d'une école et d'assurer l'instruction gratuite des enfants indigents. Pour exercer, il est exigé un brevet de capacité aux maîtres d'école et un certificat de bonne conduite du curés et du maire de la commune. Chaque école aura pour surveillants spéciaux le curé ou desservant de la paroisse et le maire ; l'église reprend son ancien pouvoir sur l'école.
La loi Gouvion Saint-Cyr exempte les instituteurs du service militaire.
La lettre d'obédience dispense les congréganistes du brevet de capacité.
La Commission de l'instruction publique est remplacée en novembre 1820 par le Conseil Royal de l'instruction publique.
Le 1er juin 1822, Mgr Frayssinous est nommé chef de l'Université. Il reprend le titre de grand-maître, et exerce les attributions du président du Conseil royal. Il supprime l'Ecole normale, favorise les congrégations enseignantes et livre aux évêques les écoles primaires catholiques.
A partir du 26 août 1824, il devient ministre secrétaire d'Etat des affaires ecclésiastiques et de l'instruction publique, et exerce les fonctions de grand-maître de l'Université.
Louis XVIII meurt le 16 septembre 1824.
Pour exercer, le maître doit obtenir successivement un « certificat de bonne conduite », auprès du curé et du maire et un « brevet de capacité » délivré par un jury.
L’examen du brevet de capacité comprend trois niveaux :
Le troisième degré, ou degré inférieur, est accordé à ceux qui savent suffisamment lire, écrire et chiffrer pour en donner des leçons.
Le deuxième degré, à ceux qui possèdent bien l’orthographe, la calligraphie et le calcul, et qui sont capable de donner un enseignement simultané.
            Le premier degré, ou supérieur, à ceux qui possèdent par principes la grammaire française et l’arithmétique, et sont en état de donner des notions de géographie, d’arpentage et des autres connaissances utiles dans l'enseignement primaire.
Charles X (1824-1830)

Son frère, Charles X lui succède. Très attaché à l’Ancien Régime, il est proche des « ultras ».
L’industrie métallurgique et mécanique se développe. Les enfants travaillent parfois dès l’âge de 5 ans.
Les élections de novembre 1827 donnent la majorité aux "libéraux".
Du 10 février 1828 au 8 août 1829, l'instruction publique ne relève plus du ministère des affaires ecclésiastiques mais est dirigée par un ministre, M. de Vatimesnil, qui exerce les fonctions de grand-maître de l'Université.
L'Université échapant à l'église, elle change de tactique en lançant un nouveau mot d'ordre : la liberté de l'enseignement.
Vatimesnil recommande aux recteurs de travailler à former dans leur académie une classe normale à l'imitation de celle de Strasbourg. Onze nouvelles écoles ouvrent.
  
L'instruction primaire, préconisée par les Condorcet, par les Lakanal, a été délaissée par l'Empire. Le grand Carnot qui disait : "Il faut l'éducation du peuple pour la conservation de la liberté," veut hâter la renaissance de la liberté disparue, par la renaissance des écoles. Aidé par Hachette et quelques autres, il organise  la Société pour l'instruction élémentaire en 1815. Elle est la doyenne des associations populaires et est reconnue d'utilité publique en 1831.
Elle est l'instigatrice de l'enseignement mutuel en france, empreinte de Bell et Lancaster en Angleterre.
C'est à elle que nous devons les premiers tableaux de lecture, d'arithmétique et de grammaire ; que nous sommes redevable des premiers livres de lecture courante. Elle a introduit dans les programmes l'histoire nationale, la géographie et le dessin linéaire. C'est elle encore qui, la première, fit sa place au chant.