Précautions contre les variations de température
Un remède fort simple, assez répendu dans les campagnes, pour combattre les chaleurs trop fortes, consiste à humecter avec de la salive la partie extérieure de la saillie triangulaire du pavillon de l'oreille. On éprouve aussitôt un soulagement inespéré, parfois supérieur à celui qu'on obtiendrait en se plongeant la tête dans une cuvette d'eau fraîche.
L’abus du tabac
L’abus du tabac cause des ravages sur toutes nos facultés. Peu à peu l’intelligence devient faible, l’esprit s’alourdit et la mémoire disparaît. On cite, à ce sujet, un fumeur qui ne sut pas dire son nom aux employés de la poste où il allait toucher un mandat.
Celui qui fume est presque obligé de cracher beaucoup. Cela l’épuise, il manque d’appétit, digère mal, maigrit peu à peu et meurt souvent jeune.
La malpropreté est généralement la compagne obligée du fumeur endurci ; son haleine est mauvaise, son corps et ses vêtements exhalent une odeur forte, ses dents noircissent et tombent.
Il devient presque toujours apathique, paresseux ; il laisse de côté les affaires sérieuses, ne s’instruit guère et recherche plutôt le café ou le cabaret que les bons livres ; de là, la misère pour lui et sa famille ; il est conduit peu à peu à l’abrutissement et quelquefois à la folie.
(L'enseignement par l'aspect ou par les projections lumineuses de F. Bonhoure et J. Mage, Gedalge, 1902)